Etude de la diffraction avec le détecteur ATLAS au LHC
Auteur / Autrice : | Rafal Staszewski |
Direction : | Janusz Chwastowski, Christophe Royon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des particules |
Date : | Soutenance le 24/09/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Institut de Physique Nucléaire de l’Académie Polonaise des Sciences (Pologne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, Noyaux, Cosmos (Paris ; 2009-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département de physique des particules (Gif-sur-Yvette, Essonne) - Service de Physique des Particules |
Jury : | Président / Présidente : Etienne Augé |
Examinateurs / Examinatrices : Janusz Chwastowski, Christophe Royon, Etienne Augé, Marco Bruschi, Alan Douglas Martin, Antoni Szczurek, Robi Peschanski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marco Bruschi, Alan Douglas Martin |
Mots clés
Résumé
La thèse est consacrée à l’étude de la diffraction en utilisant le détecteur ATLAS auprès du LHC. Après Une courte introduction à la physique diffractive incluant la diffraction « dure » et « molle », nous présentons la production diffractive exclusive qui est particulièrement intéressante pour produire des jets et le boson de Higgs. Le mécanisme décrit par le formalisme de Khoze Martin et Ryskin et celui de CHIDe sont décrits en détail. Les sources d’incertitude dans la description théorique sont encore importantes et une nouvelle mesure de la section efficace de production exclusive de jets au LHC permettra de réduire l’incertitude de la production diffractive de boson de Higgs à un facteur 2 à trois. La mesure de la production exclusive de pions pp ! p_+_−p permet de contraindre les modèles de manière plus précise en utilisant les détecteurs ALFA, qui sont utilisés dans l’expérience ATLAS pour la détection de protons diffusés dans les interactions élastiques et diffractives. Les détecteurs AFP décrits dans la dernière partie de la thèse, mesurant les protons dispersés après interaction diffractive sont présentés. Ils permettent d’étendre le programme de physique d’ATLAS, avec en particulier, la production centrale diffractive de boson W, ce qui rend possible une meilleure compréhension de la nature des échanges diffractifs.