Thèse soutenue

Production du J/ψ dans les collisions proton-proton à 2.76 et 7 TeV dans l’expérience ALICE auprès du LHC

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Auteur / Autrice : Claudio Geuna
Direction : Alberto Baldisseri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique nucléaire
Date : Soutenance le 12/11/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, Noyaux, Cosmos (Paris ; 2009-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Service de Physique Nucléaire (Saclay)
Jury : Président / Présidente : Achille Stocchi
Examinateurs / Examinatrices : Achille Stocchi, Ginés Martinez Garcia, Frédéric Fleuret, Jean-Philippe Lansberg, Hervé Borel
Rapporteurs / Rapporteuses : Ginés Martinez Garcia, Frédéric Fleuret

Résumé

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Le plasma de quarks et de gluons (QGP) est un état de la matière nucléaire apparaissant à hautedensité d’énergie. En laboratoire, il est possible de reproduire de telles conditions grâce aux collisionsd’ions lourds aux énergies ultra-relativistes. ALICE (A Large Ion Collider Experiment) estl’expérience du LHC dédiée à la mise en évidence du QGP.Différentes signatures ont été proposées et étudiées expérimentalement comme manifestations duQGP. Parmi celles-ci, le méson J/ψ joue un rôle central. Il fait partie de la famille des quarkonia,états mésoniques (Q¯Q) formées d’un quark lourd c ou b et de son anti-quark, liés par un potentield’interaction forte. En 1986, Matsui et Satz proposèrent la suppression des charmonia (états liés cc)et notamment du J/ψ comme signature de la formation du plasma de quarks et de gluons.ALICE peut détecter le J/ψ à grande rapidité (2.5 < y < 4) via le canal de désintégration en deuxmuons. Cette thèse porte sur la mesure de la production du J/ψ, via le canal muonique, dans lescollisions pp à une énergie dans le centre de masse de 2.76 et 7 TeV. Elle a exploité les donnéesacquises en 2010 et 2011 auprès du collisionneur LHC.Tenter d’appréhender le mécanisme de production du J/ψ (et plus généralement du quarkonium)dans les collisions pp est un préalable nécessaire avant d’aborder le degré de complexité suivantque constitue le cas des collisions noyau-noyau. Il est également un test important pour la QuantumChromo Dynamics (QCD), la théorie de l’interaction forte, aux énergies très élevées du LHC.