Thèse soutenue

Échanges de matière et d'énergie dans la couronne solaire : des régions actives aux nanoflares

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Auteur / Autrice : Céline Boutry
Direction : Jean-Claude Vial
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des plasmas
Date : Soutenance le 01/02/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Ondes et Matière (Orsay, Essonne ; 1998-2015)
Partenaire(s) de recherche : Institut : Institut d'astrophysique spatiale (Orsay, Essonne ; 1990-....)
Jury : Président / Présidente : Guillaume Pineau des Forêts
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Vial, Guillaume Pineau des Forêts, Helen Mason, Lidia van Driel-Gesztelyi, Nicole R. Vilmer, Eric Buchlin
Rapporteurs / Rapporteuses : Helen Mason, Lidia van Driel-Gesztelyi

Mots clés

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Résumé

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Le chauffage de la couronne et la formation du vent solaire sont plus que jamais d'actualité en astrophysique stellaire. En ce qui concerne le vent solaire, nous avons cherché à vérifier l'hypothèse selon laquelle il est issu des frontières de régions actives. En combinant l'imagerie en rayons X et Extrême Ultra Violet (EUV), la spectroscopie EUV et les mesures de champ magnétique longitudinal au niveau de la photosphère, nous avons développé une technique d’estimation quantitative des échanges de masse entre deux régions actives. Nous avons ainsi montré que cet échange n'est pas négligeable devant le flux de matière participant au vent solaire. Une attention particulière a été apportée aux traitements des données spectroscopiques notamment en ce qui concerne la référence en longueur d'onde. En effet, celle-ci est cruciale pour déterminer les vitesses y compris leurs signes dans les échanges. Sur la thématique des micro-événements de chauffage, nous avons développé une méthode de détection à partir d'images prises à haute cadence en rayons X. A l'aide de données spectroscopiques, nous avons pu estimer les vitesses Doppler et l’élargissement Doppler des raies dans les événements et les comparer au reste du champ de vue. Nous en avons déduit l’énergie contenue dans les vitesses non résolues, susceptible de contribuer au chauffage, qui s’avère être comparable aux pertes radiatives observées dans les régions actives.