Au plus près du corps : la construction sociale du corps-personne dans une communauté des Andes du sud du Pérou
Auteur / Autrice : | Palmira La Riva González |
Direction : | Antoinette Molinié Fioravanti, Charles-Édouard de Suremain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnologie |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Galinier |
Examinateurs / Examinatrices : Antoinette Molinié Fioravanti, Charles-Édouard de Suremain, Jacques Galinier, César Itier, Tristan Platt | |
Rapporteur / Rapporteuse : César Itier, Tristan Platt |
Mots clés
Résumé
Dans les Andes du sud du Pérou, l’être humain-personne n’est pas donné à la naissance ipso facto et une fois pour toutes, il est le « produit » d’une « construction » sociale qui s’étale tout au long du cycle de vie des individus. Né dans un état « d’animalité », de « sauvagerie », le nouveau-né est réputé être saqra. Ce terme fait référence à la sphère du non social, du sauvage et du nocturne et s’oppose à celle de l’humain, du domestiqué et du diurne. Il est donc nécessaire que le nouveau-né sorte de cet état premier pour devenir runa « être humain-personne », homme (qhari) ou femme (warmi). L’objectif principal de cette thèse est de décrire les représentations et les pratiques dont le corps-personne est l’objet au cours du processus de sa construction sociale et culturelle par le biais des rites de passage qui modifient la nature même de l’individu.