Perception par les acteurs de marché de la fonction d’utilité liée à l’immobilier
Auteur / Autrice : | Franck Petel |
Direction : | Dominique Jacquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 06/04/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Zajdenweber |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Jacquet, Daniel Zajdenweber, Michel Baroni, Andrée De Serres, Christian Delaire | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Baroni, Andrée De Serres |
Mots clés
Résumé
L’objectif principal de cette thèse est d’estimer la valeur d’utilité de l’immobilier des entreprises en examinant cet actif aux travers de différents prismes. Nous avons tout d’abord étudié les principales théories macroéconomiques qui régissent la gestion des portefeuilles diversifiés d’actifs, puis mesuré les effets de l’immobilier de l’entreprise sur la perception du couple rentabilité/risque de différents secteurs industriels par l’analyses graphiques et des mesures de corrélation. Nous nous sommes intéressés à deux entreprises représentatives d’industries présentant des singularités fortes : le groupe Casino, que nous avons associé à sa foncière Mercialys, et le groupe Accor. L’étude de ces structures a permis de mettre en lumière des stratégies et des comportements différenciés essentiellement centrés sur la problématique du couple rentabilité/risque. Nous avons souhaité vérifier par la suite les hypothèses émises lors de l’étude de ces deux groupes en nous replaçant dans la perspective plus générale des acteurs et en testant in vivo la perception de la valeur d’utilité de l’immobilier des entreprises. Nous avons pour cela orienté cette recherche vers une approche empirique basée sur une enquête. Nous avons ainsi validé le fait que l’immobilier est essentiellement perçu par les acteurs comme un outil de la gestion du couple rentabilité/risque de la société (et particulièrement de la dette) avec, cependant, des composantes associées plus ou moins affirmés selon le paradigme, les finalités et la perception de la classe d’acteurs qui le considérait. La situation de l’entreprise pouvait de même faire évoluer la nature de cette valeur pour les répondants avec pour objectif systématique la maximisation de leur bien-être. Enfin, nous avons précisé dès le début de cette recherche que cette dernière était marquée par sa temporalité et qu’elle devra être mise à jour dans dix ans à la lumière de données statistiques plus significative sur la durée.