Auteur / Autrice : | Edouard Turkisch |
Direction : | Agnès Bénassy-Quéré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ma thèse consiste en quatre contributions, avec différents cas de degrés de flexibilité du régime de change. Concernant le taux de change chinois, en étudiant les effets macroéconomiques d’appréciations de devises, on montre qu’elles peuvent aider à réduire les déséquilibres mondiaux, et que, faites avec précaution, elles peuvent accompagner une évolution d’un modèle de croissance basé sur les exportations vers un modèle avec des sources de croissance internes. Le coût en croissance serait limité pour un pays développé, et un peu plus élevé pour un pays en développement. Puis on analyse la diversification économique en Russie. Le syndrome hollandais prévoit qu’un pays avec de larges ressources naturelles peut se désindustrialiser et avoir à terme une croissance faible. Ce n’est pas le cas de la Russie grâce aux gains de productivité et à la réorganisation après 1998, aux débouchés à l’export et à l’essor du marché domestique. Les investissements sont aussi encouragés dans les industries manufacturières, ce qui contribue à la diversification. Ensuite, avec un modèle d’équilibre général, on montre que la Chine et la Russie peuvent bénéficier de l’utilisation de leur fonds souverain, car il peut les aider à mieux résister aux chocs (fin des rentes pétrolières, chute des exportations, vieillissement). Enfin, concernant les nouveaux membres de l’UE, on évalue le système de rotation décidé par le conseil Européen pour le fonctionnement du Directoire de la BCE après élargissement. La nouvelle règle de rotation ne changera pas beaucoup aux décisions dans une zone euro élargie. Dans l’ensemble, dans une zone euro à 25, le système de rotation apparait acceptable par tous les membres.