Les réfugiés de l'Unigenitus et l'Eglise de Hollande (1725-1745 )
Auteur / Autrice : | Muriel Van Kempen |
Direction : | Monique Cottret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des mondes modernes |
Date : | Soutenance le 09/01/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-José Michel |
Examinateurs / Examinatrices : Monique Cottret, Marie-José Michel, Françoise de Noirfontaine, Thomas Nicklas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise de Noirfontaine, Thomas Nicklas |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En 1724, le chapitre d’Utrecht rompait définitivement avec Rome en se dotant d’une hiérarchie propre. Or précisément au même moment, les persécutions anti-jansénistes augmentaient en France, particulièrement contre les religieux. Depuis longtemps cette Église entretenait des liens avec les milieux port-royalistes et elle devint rapidement et logiquement le lieu où l’on pouvait envoyer ces religieux à couvert des persécutions. La naissance et les premières péripéties de ce refuge, créé dans l’urgence, sont l’objet particulier de notre étude. Les jansénistes français mirent rapidement tous leurs espoirs dans l’Église d’Utrecht, celle ci devant servir de modèle à une Église universelle obscurcie. Mais très vite les rêves et les espoirs se sont heurtés à une réalité bien moins reluisante. Les difficultés rencontrées furent multiples et les divisions croisées à divers niveaux, dans l’Église de Hollande ou dans les communautés, en France ou aux Provinces-Unies, individuellement ou en groupe, jusqu’à rendre la situation inextricable. Ces difficultés compromirent l’avenir de ce refuge mais aussi de l’Église d’Utrecht jusqu’à ce que l’interaction France-Hollande diminue sous l’épiscopat de Meindaerts (1739-1767), amenant l’apaisement.