Métatechnologies : interdépendance entre le niveau d'hypermédiatisation et la prise en compte (écosophique) du vivant
Auteur / Autrice : | Anis Bouali |
Direction : | Patrick Curran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, langage, interaction (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis), École doctorale Cognition, langage, interaction (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Mots clés
Résumé
En cherchant quelques acceptions du néologisme « métatechnologie », nous avons été frappés de voir que sa réalisation pouvait être considérée, tel l’avènement du « tout-numérique » comme celui d’un processus totalitaire. Lewis Munford (Mumford, trad. 1973, p. 2) a-t-il délibérément pris cette position comme « contre-utopie » ou, à l’instar de 1984 d’Orwell, en réaction aux attentes utopistes déçues en 1948 ? L’année de référence constitue un indice conjoncturel : 1967, un an avant la mémorable année 1968. Par conséquent, dans une situation qui s'éloigne de plus en plus de la linéarité, il apparaît que les Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (S. T. I. C)1, peuvent être considérées en tant que perfectionnements instrumentaux dans la mesure où leur technicité s'appuie conjointement sur une connaissance ascendante des sciences humaines. Au seuil critique qu'elles ont atteint, elles restructurent non seulement le champ des technologies, mais l'ensemble des nos faits et gestes individuels et collectifs, à tous les niveaux et dans tous les domaines. Un des principaux objectifs de notre recherche est d’appréhender lucidement en quoi les technologies contribuent à libérer l’être humain mais, aussi, pour partir à le conditionner et à l’asservir. Aussi notre projet homme-métatechnologies-machine s’intitule significativement « HandiTech ».