La santé de la femme maghrébine entre droit et coutumes : aspects comparatifs
Auteur / Autrice : | Mehdi Benhamouda |
Direction : | Mimoun Bendjillali |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Résumé
Notre sujet s’intitule la santé de la femme maghrébine entre droit et coutumes. C’est un sujet transversal. Il porte sur une approche anthropologique de la santé de la femme au travers des pratiques coutumières et de l’élément juridique qui lui est propre. La Mauritanie est sans conteste le pays du Maghreb où la coutume est la plus ancrée. Il y a d’abord l’excision, coutume millénaire, déjà pratiquée du temps des pharaons. Véritable norme sociale et juridique. Même la religion n’a *pu l’interdire. Pourtant, aucune mention n’est faite dans le Saint Coran. Ensuite il y a la pratique du gavage, réservée à la haute société maure, l’ethnie dominante dans le pays. Le but est de faire prendre du poids à la jeune fille avant de la marier. Enfin l’esclavage, pratiquait depuis la période expansionniste de l’Islam. Malgré l’interdiction formelle par la loi musulmane de rendre une personne musulmane servile, la Mauritanie a longtemps utilisée des esclaves. La loi de 2007, vient incriminer définitivement cette pratique. D’autres éléments influent sur la santé de la femme, les conditions d’accouchement et la violence qu’elle subit. Ces derniers, seront étudiés dans le cadre du reste du Maghreb en y incluant une nouvelle notion celle du don d’organes. Une comparaison sera faite avec la France et la Belgique. L’objectif et d’observer si les pratiques coutumières sont transférées en occident par la population immigrée et comment réagit le vieux continent.