Auteur / Autrice : | Evelyne Baranska |
Direction : | Michel Prum |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et Civilisations |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
Le sujet principal de la présente thèse est l'évaluation de l'héritage britannique à Chypre. Cette étude s'efforce de répondre à la question de savoir si la présente situation sur l'île représente une continuité du passé colonial britannique ou s'il y a rupture. L'année 1960 est l'année charnière qui marque la fin de la présence physique des colons britanniques. Ce travail s'emploie surtout à évaluer le rôle que les Britanniques ont joué dans l'histoire de Chypre dans le contexte des droits de l'homme. Afin de comprendre la problématique de cette recherche, trois approches ont été adoptées : une approche historique, une approche « britannique » et une approche anthropologique. En outre, cette thèse aborde la question de la violation des droits de l'homme du point de vue de l'héritage britannique. La conviction que l'ancien propriétaire a toujours des droits est-t-elle encore pertinente aujourd'hui ? Une grande partie de ce travail a été consacrée à l'étude des différentes dimensions des relations contemporaines chyprio-britanniques et à l'analyse du statut des bases militaires souveraines (Sovereign Base Areas) britanniques à Chypre afin de voir les relations sociales, économiques et culturelles entre Chypre et le Royaume-Uni aujourd'hui, les apports de Grande-Bretagne pour Chypre et les répercussions qu'elles ont sur le problème chypriote. Il a été jugé très important aussi de se pencher sur la période postérieure à 1974, sur les conséquences de l'invasion turque ainsi que la question de la violation des droits de l'homme, plus particulièrement la question de l'exploitation des propriétés des Grecs chypriotes dans la partie occupée de l'île» L'ancien propriétaire peut-il exercer un pouvoir postcolonial ? Jusqu'à quel point l'héritage britannique est-il lié à ces violations des droits de l’homme ?