Matrices 3D de collagène en modèle cellulaire et acellulaire pour l'étude de protéines << minéralisantes >> : le cas de DMP1
| Auteur / Autrice : | Jérémie Silvent |
| Direction : | Marie-Madeleine Giraud-Guille, Jean-Yves Sire |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Biominéralisation et Evolution |
| Date : | Soutenance en 2012 |
| Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’os est un tissu biologique complexe, combinant des cellules, une matrice extracellulaire constituée de collagène et de protéines non collagéniques, et une phase minérale apatitique. L’initiation, de la croissance et de l’inhibition de la phase minérale sont contrôlées par des macromolécules matricielles dont le rôle exact reste à préciser. Le présent travail a eu comme objectif d’utiliser deux types de matrices de collagène, l’une à 40 mg/mL mimant le tissu ostéoïde, l’autre à 250 mg/mL mimant l��os compact Le but étant de mieux comprendre le rôle de protéines dites « minéralisantes » dans la minéralisation, et en particulier, celui de DMP1 (Dentin Matrix Phosphoprotein-1). Une première étude a consisté à suivre sur le long terme (60 jours) le comportement d’ostéoblastes primaires humains, ensemencés sur une matrice de type ostéoïde, en termes de viabilité et de phénotype (morphologie, minéralisation, expression génique). Ensuite, l’analyse évolutive de DMP1 a permis de mettre en évidence des motifs probablement fonctionnels, car conservés durant 220 millions d’années, certains d’entre eux, situés dans la région C-terminale, pouvant jouer un rôle dans la minéralisation, car riches en résidus acides. Un peptide recombinant de DMP1 a alors été élaboré, à partir de la région contenant ces motifs fortement conservés, et potentiellement essentiels à la minéralisation. Une nucléation du minéral au sein des fibrilles de collagène a été observée, ainsi qu’une inhibition de la minéralisation ectopique. La morphologie et la nature de phase minérale observée est semblable à ce qui est décrit in vivo