Détection de réseaux et étude de la dynamique des connectivités fonctionnelles cérébrales en EEG couplée avec l'IRMf
Auteur / Autrice : | Stéphane Sockeel |
Direction : | Habib Benali |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de cette thèse était de répondre aux deux problématiques suivantes : est-il possible de détecter des réseaux fonctionnels en électroencéphalographie (EEG) ? Que peut apporter l'EEG dans l'étude des dynamiques de connectivité ? Nous avons proposé une méthode originale, propre à l'EEG pour détecter des réseaux fonctionnels sous l'hypothèse communément admise que la puissance du signal EEG et le signal BOLD de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) sont corrélés. L'originalité principale de cette méthode est l'utilisation d'une analyse en composantes indépendantes spatialement (ACIs). Cette méthode se décompose en six principales étapes : prétraitement de l'EEG, localisation des sources, calcul des puissances dans 5 bandes de fréquences, ACIs sur chaque sujet, étude de groupe, régression sur l'IRMf. Les points forts de la méthode sont une approche non supervisée, une analyse individuelle couplée à une étude de groupe, une analyse multifréquentielle dans la détection des réseaux. Cette méthode a été validée par comparaison avec l'IRMf lors d'une étude sur une population de sujet sain, au repos et durant des tâches motrices et visuelles. Les réseaux liés à ces tâches détectés en EEG et en IRMf se recouvrent : l'EEG et l'IRMf colportent une information similaire de réseaux fonctionnels. La dynamique des connectivités au sein des réseaux extraits a été étudiée via plusieurs mesures de connectivités. La précision temporelle de l'EEG permet d’évaluer finement les liens et le flux d'information entre les régions, notamment de manière fréquentielle. Cette étude fait apparaître quelques résultats intéressants, notamment la détection d'une trace mnésique.