Étude de fonctions électroniques en technologie ASIC pour instruments dédiés à l’étude des plasmas spatiaux
Auteur / Autrice : | Amine Rhouni |
Direction : | Gérard Sou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | électronique |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Résumé
Le développement des instruments destinés à être embarqués à bord de satellites et de sondes spatiales permet d’étudier, in situ, les relations soleil Terre et plus généralement le vent solaire et les environnements ionisés planétaires. L’étude de ces phénomènes nécessite la combinaison d’instruments permettant de caractériser à la fois les ondes et leurs particules. Nous nous sommes intéressés à l’intégration de l’électronique des instruments spatiaux, et notamment la chaine d’amplification analogique de magnétomètres à induction et la chaîne d’amplification / discrimination de détecteurs de particules, en technologie standard CMOS 0. 35μm. Un travail important sur les structures d’amplifications a été mené afin de réduire considérablement la consommation et augmenter la sensibilité de la chaine électronique de traitement du détecteur de particules. Ainsi, la faisabilité d’une électronique intégrée multivoie pour l’analyseur de particules à optique hémisphérique contenant jusqu’à 256 pixels a été prouvée. Réduire le niveau de bruit en basse fréquence (de quelques 100 mHz à quelque 10 kHz) des circuits à base de composants MOS a toujours été une tache fastidieuse, puisque ce type de composants n’est à la base, pas destiné à une telle gamme de fréquence. Il a été donc nécessaire de concevoir des structures d’amplification originales par la taille non habituelle, voir à la limite autorisée par les procédés de fabrication, de leur transistors d’entrée. Les résultats obtenus lors des tests de validations et en radiations sont très satisfaisants. Ils permettent d’ouvrir une éventuelle voie pour l’électronique intégrée au sein de l’instrumentation spatiale.