Approximation diophantienne sur les variétés abéliennes
Auteur / Autrice : | Manuel Pégourié-Gonnard |
Direction : | Patrice Philippon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de la thèse est d'établir une version quantitative du théorème suivant : toute sous-variété d'une variété abélienne n'admet qu'un nombre finid'approximations d'exposant strictement positif. Cet énoncé a été obtenu par Faltings en 1991 ; la majeure partie des outils qu'il utilise sont communs avecsa preuve de l'ex-conjecture de Mordell-Lang. Il implique en particulier une extension du théorème de Siegel conjecturée par Lang : toute variété abélienne n'a qu'un nombre fini de points entiers. On utilise la méthode de Vojta en suivant les travaux de Rémond (versionquantitative de Mordell-Lang) : le coeur de la thèse consiste à établir uneinégalité à la Vojta explicite ; on établit ensuite une inégalité à la Mumford avant d'en déduire un décompte des approximations exceptionnelles. Toutefois, le cas où la variété approchée contient des translatés desous-variétés abéliennes non nulles nécessite d'imposer une conditionsupplémentaire pour parvenir à un décompte explicite : sans ces conditions, untel décompte impliquerait dans certains cas un résultat effectif, qui semble hors de portée à l'heure actuelle.