Impacts de la prédation sur un grand herbivore aux niveaux de l'individu et de la population
Auteur / Autrice : | Florian Barnier |
Direction : | Patrick Duncan, Hervé Fritz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Diversité du Vivant |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 6 en cotutelle avec Lyon 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La prédation peut avoir des effets très importants à la fois sur l’écologie ainsi que sur l’évolution des communautés biologiques. Elle peut notamment être une force sélective favorisant des prédateurs plus efficaces et des proies moins vulnérables. De plus, des études montrent que les prédateurs agissent sur les proies, non seulement directement en les tuant, mais qu’ils peuvent également influencer le comportement des proies et induire des réponses physiologiques ou morphologiques. Pourtant, aujourd’hui, encore peu de choses sont connues sur comment les prédateurs peuvent influencer les populations de proies, notamment chez les grands herbivores. Les études les plus détaillées sur les grands herbivores sont en effet situées dans l’hémisphère Nord, souvent dans des endroits où ces herbivores n’ont plus de prédateurs. Lors de cette thèse j’ai étudié une population de grands herbivores et l’impact de la prédation sur celle-ci : la population de zèbres des plaines (Equus quagga) dans le parc national de Hwange au Zimbabwe et son interaction avec les lions. J’ai étudié la dynamique de populations des zèbres dans la zone d’étude, mais j’ai également travaillé sur le zèbre au niveau individuel, en tentant de mieux comprendre quels étaient les comportements anti-prédateurs utilisés par les zèbres, ainsi que leurs coûts potentiels, tout en m’intéressant aux différences entre individus. Cette population de zèbres est fortement impactée par la prédation, de manière à la fois directe et indirecte, et les comportements anti-prédateurs mis en place par les zèbres sont coûteux.