Thèse soutenue

Citrulline et métabolisme des polyamines : quelle place pour la N-carbamoylputrescine?

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Auteur / Autrice : David Ramani
Direction : Jean-Pascal de Bandt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Nutrition
Date : Soutenance le 28/11/2012
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Médicament, toxicologie, chimie, environnement (Paris ; 2010-2013)
Jury : Président / Présidente : Luc A. Cynober
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pascal de Bandt, Luc A. Cynober, François Blachier, Patrick Brachet, Christiane Garbay, Dominique Darmaun
Rapporteur / Rapporteuse : François Blachier, Patrick Brachet

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La citrulline est un acide aminé dont les propriétés anaboliques n’ont été mises en évidence que très récemment. Ces propriétés pourraient relever en particulier de son rôle de précurseur direct de l’arginine. L’arginine est un acide aminé central du métabolisme des mammifères, notamment comme précurseur de nombreuses molécules exerçant des fonctions physiologiques essentielles, en particulier les polyamines, que ce soit les polyamines « classiques » putrescine, spermidine et spermine, dérivés de décarboxylation de l’ornithine impliquées entre autres dans la prolifération cellulaire, ou l’agmatine, dérivé de la décarboxylation de l’arginine. Toutefois, les interactions métaboliques entre citrulline et polyamines restent encore peu connues. Le but de ce travail a été d’explorer le lien métabolique entre citrulline et polyamines, selon deux démarches distinctes.La première a été d’évaluer l’influence d’une complémentation prolongée (3 mois) en citrulline sur le métabolisme tissulaire des polyamines « classiques » chez le rat âgé. La citrulline n’affecte que de manière modérée le métabolisme des polyamines, principalement en corrigeant les altérations liées au vieillissement.La seconde, par analogie avec la putrescine et l’agmatine, a exploré l’implication du dérivé décarboxylé de la citrulline, la N-carbamoyl-putrescine (NCP) dans le métabolisme des mammifères après avoir mis au point une technique de dosage de celle-ci dans les milieux biologiques. Nous n’avons pas pu mettre en évidence la présence de NCP dans des tissus de rats ayant reçu de la citrulline par voie orale ou par voie parentérale suggèrant soit une absence de synthèse soit un métabolisme extrêmement rapide de la NCP. Par ailleurs, la NCP administrée par voie orale à des doses de 5 et 50 mg/kg/j ne semble pas induire de toxicité ni d’effets biologiques majeurs mais la démonstration de son absorption digestive reste à faire. Cependant, la NCP exerce quelques effets modérés sur le métabolisme des acides aminés et des polyamines, l’évaluation de doses plus élevées ou l’administration par voie parentérale permettrait de confirmer ces observations.