Auteur / Autrice : | Philippe Malhaire |
Direction : | Danièle Pistone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 18/10/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Observatoire musical français (Paris ; 1989-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Duchesneau |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Pistone, Marie-Bernadette Dufourcet, Jean-Paul Holstein |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La polytonalité relève d’une démarche compositionnelle dont la définition d’ensemble s’avère extrêmement simple : il y a polytonalité quand deux ou plusieurs tonalités sont entendues simultanément. Mais cette apparente simplicité soulève paradoxalement une masse considérable de problèmes théoriques et analytiques, car cette forme d’écriture musicale, l’une des plus fluctuantes de l’harmonie contemporaine, ne permet précisément pas « d’entendre » deux tonalités simultanément de manière systématique. Cette thèse tente de dissiper un certain nombre de brouillards qui flottent depuis toujours autour de la polytonalité, d’un point de vue théorique et analytique tout d’abord, en proposant de refonder la théorie polytonale et en mettant en place une méthode analytique spécifique à cette forme d’écriture. D’un point de vue historique, cette thèse tente de dresser la filiation authentique de la polytonalité et de comprendre quelles sont les facteurs ayant entraînés son expansion et son déclin. Le sujet étant très vaste, de nombreuses études existent, offrant des perspectives très diverses sur ce phénomène complexe, mais peut-être qu’aucune n’avait jamais réellement tenté d’embrasser le sujet dans son intégralité.