Marianne Preindlsberger Stokes : les années de formation
Auteur / Autrice : | Estelle Fonteneau |
Direction : | Bruno Foucart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 10/12/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Barthélémy Jobert |
Examinateurs / Examinatrices : Chang Ming Marie Peng, Bradley Fratello |
Mots clés
Résumé
Cette thèse dépeint le contexte artistique dans lequel Marianne Stokes évolue des années 1880 au tournant du siècle suivant. Une étude approfondie a été menée, qui permet de retracer ses premières années d’études d’art à Munich et à Paris, puis au sein de plusieurs colonies d’artistes en France, au Danemark et en Angleterre. Afin de restituer le milieu créatif de Marianne Stokes, des textes et des manuels d’histoire de l’art ancien et actuel furent étudiés. D’autres recherches furent entreprises, appuyées sur la correspondance d’artistes camarades de Marianne Stokes, et sur l’étude de leur accueil critique en France et en Angleterre. Des publications de l’époque sont au centre de ces recherches : autobiographie, narration de voyage, et correspondance. Cette thèse comprend aussi des études comparatives de toiles de Mariannes Stokes avec celles de plusieurs de ses contemporains.Nous cherchons à démontrer que l’art de Marianne Stokes est difficilement réductible à un mouvement artistique en particulier, mais présente les qualités de nombreux styles : naturalisme, impressionnisme, symbolisme, décoratif. Evoluant parmi ces nombreux courants artistiques, l’art de Marianne Stokes possède un certain silence, un sentiment de piété qui est la ligne directrice de son œuvre.