L'aéronautique navale embarquée en Indochine (1947-1954) : le renouveau de la marine française à l'épreuve du conflit indochinois
Auteur / Autrice : | Jacques Alheritiere |
Direction : | Jacques Frémeaux, Patrick Facon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 21/09/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Tristan Lecoq |
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Battesti, Olivier Mesmin d'Estienne |
Mots clés
Résumé
A la fin de l’année 1946, la Marine française franchit une étape importante dans la reconstruction débutée avant la fin de la seconde guerre mondiale, avec la réapparition d’une aviation navale embarquée. En même temps, le Viêt-minh, mouvement nationaliste vietnamien, se soulève à Hanoï marquant le début d’un conflit qui va se poursuivre jusqu’en 1954. C’est dans ce contexte que la Marine française engage en Indochine peu après, son aviation embarquée renaissante par des campagnes se succédant pendant les deux tiers du conflit. La première série de campagnes ayant lieu entre 1947 et 1948 se révèle modeste mais riche de promesses pour l’avenir. La seconde série ayant lieu entre 1951 et 1954 se traduit par un engagement beaucoup plus important de l’aviation embarquée grâce à l’aide américaine reçue dans le cadre du Traité de l’Atlantique Nord et montre les capacités d’intervention de l’aviation embarquée à l’intérieur des terres. L’engagement de l’aviation embarquée en Indochine ne modifie pas l’issue du conflit, mais se révèle avoir un impact positif important sur la renaissance de la Marine française. Elle l’aide après dix années d’efforts infructueux, à obtenir le lancement de la construction en France non seulement de deux porte-avions modernes mais aussi celle des avions d’assaut et de reconnaissance embarqués à réaction qui leur sont indispensables.