George Desvallières, décorateur monumental (1895-1950)
Auteur / Autrice : | Camille Racine |
Direction : | Barthélémy Jobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art contemporain |
Date : | Soutenance le 03/07/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Chang Ming Marie Peng |
Examinateurs / Examinatrices : Barthélémy Jobert, Bruno Foucart, Rémi Labrusse, Paul-Louis Rinuy |
Mots clés
Résumé
La production monumentale du peintre français George Desvallières (1861-1950) a été longtemps méconnue, comme en témoigne l’absence jusqu’à présent d’une recension exhaustive. Il s’imposait de réaliser un véritable catalogue et surtout de mettre les thèmes de ses œuvres monumentales et décoratives en regard avec la vie de l’artiste et le contexte historique, artistique et religieux de l’époque. Dès les années 1890, Desvallières se confronte au monumental à travers des panneaux décoratifs dont l’iconographie se limite jusqu’en 1914 à des thèmes profanes. Sa production prend une tout autre ampleur après la Grande Guerre. La mort au combat de son fils, en 1915, et le vœu qu’il a fait dans les tranchées, en 1916, de se consacrer entièrement à la peinture religieuse sont les marqueurs historiques et iconographiques de la seconde partie de sa carrière. Les années 1918-1950 seront celles de ses plus grandes réalisations dans le domaine monumental : fresque, peinture marouflée, cartons de vitraux et de tapisserie, ex-voto monumentaux sont autant de supports qu’il exploite pour peindre une mystique de la Grande Guerre où le Poilu et l’infirmière côtoient les grandes figures religieuses. La création avec Maurice Denis des Ateliers d’Art sacré en 1919 témoigne du rôle important assigné par ces deux artistes aux arts décoratifs, dont Desvallières favorise le développement au Salon d’Automne qu’il préside dès 1935, mais aussi dans des jurys et des expositions en France comme à l’étranger. L’étude des grands ensembles décoratifs de l’artiste complète utilement les recherches menées sur l’art décoratif de la première moitié du XXe siècle et contribuent au war studies en vue du centenaire de la Grande Guerre.