La réécriture théâtrale à la fin du XXe siècle. Le texte et la scène
Auteur / Autrice : | Dana Monah |
Direction : | Georges Banu, Marina Muresanu Ionescu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études théâtrales |
Date : | Soutenance le 22/11/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Universitatea Alexandru Ioan Cuza (Iaşi, Roumanie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches en études théâtrales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Florence March |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Banu, Marina Muresanu Ionescu, Florence March, Anca-Maria Rusu, Anca Maniutiu, Catherine Balaudé-Treilhou, Bernard Chartreux, Simona Modreanu |
Résumé
Cette thèse se propose d’interroger les enjeux esthétiques et culturels de la réécriture théâtrale contemporaine à partir de trois questions fondamentales : Qu’est-ce que l’on réécrit ? Comment est-ce que l’on réécrit ? A quelles fins/ pourquoi est-ce que l’on réécrit ? Les différentes étapes de notre recherche seront traversées par un souci permanent de re-définir la réécriture en tant que pratique hybride, située à la croisée d’une pratique scripturale et d’une pratique scénique. Après avoir défini la réécriture à la lumière des relations qu’elle entretient avec des pratiques liminaires, nous proposons une typologie des techniques à travers lesquelles l’adaptateur modifie l’univers fictionnel de l’œuvre-source. L’analyse de certains cas de figure marginaux nous permet par la suite de nuancer notre définition de la réécriture. Les deux derniers chapitres tenteront de définir les réécritures comme des œuvres nouvelles qui s’affichent comme des versions des œuvres antérieures, puisqu’elles puisent leurs formes et leurs sens dans les formes et les sens des œuvres de départ.