Eduardo de Filippo, de l'écriture interprétée et mise en scène par l'auteur aux libres interprétations de ses oeuvres
Auteur / Autrice : | Célia Bussi |
Direction : | Myriam Tanant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études italiennes et romanes |
Date : | Soutenance le 19/11/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Études et de Recherche sur la Littérature Italienne Médiévale, Moderne et Contemporaine |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Decroisette |
Examinateurs / Examinatrices : Myriam Tanant, Françoise Decroisette, Anna Barsotti, Catherine Naugrette-Christophe |
Mots clés
Résumé
Eduardo De Filippo, homme de théâtre napolitain qui a traversé presque tout le vingtième siècle, possédait plusieurs compétences qui s’influençaient réciproquement : dramaturge, comédien et metteur en scène, il dirigeait également sa propre compagnie et son théâtre, le San Ferdinando. Dans ce contexte, les metteurs en scène se sont trouvés impressionnés, voire inhibés, par ce multiple investissement mais aussi par une oeuvre de portée universelle, toujours à la lisère entre le comique et le tragique. Notre recherche vise à comprendre les raisons de cette crainte et à explorer les différentes façons d’affronter les pièces du maître napolitain. Dans notre première partie consacrée à Eduardo De Filippo, nous avons fait ressortir la figure d’un artiste complet et nous avons essayé de mettre en évidence la distance que le metteur en scène prenait à l’égard de ses propres textes ainsi que le rôle joué par la scène dans l’écriture de ses comédies. Nous avons ensuite, dans les deuxième et troisième parties, orienté notre étude sur les choix effectués, à partir du milieu des années 80 – c’est-à-dire après la mort de l’auteur –, par les metteurs en scène et comédiens, lors du passage du texte à la scène. Notre deuxième partie porte sur une première approche intéressante des comédies du dramaturge : interpréter le texte – à savoir les didascalies et le dialogue –, en proposant un jeu personnel et en pensant différemment la psychologie des personnages et le décor. Notre troisième partie met en lumière les interprétations novatrices des metteurs en scène et comédiens qui osent remanier l’écriture et/ou la structure dramaturgiques de l’oeuvre d’Eduardo De Filippo.