Marguerite Duras et Eileen Chang. L'enfance, le roman familial, l'écriture féminine
Auteur / Autrice : | Yingying Yang |
Direction : | Jean Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 28/09/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Daros |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bessière, Philippe Daros, Alain Suberchicot, Isabelle Rabut, Mireille Calle-Gruber, Béatrice Bonhomme |
Résumé
Marguerite Duras (1914-1996) et Eileen Chang (1920-1995), deux écrivaines du 20e siècle, ont des sources spécifiques d’inspiration : Duras, née en Indochine ; Chang, née à Shanghai. Enfance et expérience familiale constituent l’arrière-plan de la plupart de leurs œuvres. Les mondes que décrivent ces œuvres sont, en conséquence, définies par la douleur et par la souffrance – soit personnelle, soit collective. Le thème familial l’emporte dans les romans de chacun des écrivains. Il permet d’offrir une lecture psychanalytique de bien des romans des deux écrivains, et de les commenter selon le roman familial qui caractérise Duras et Chang. Mais l’enfant et les secrets de la famille, l’importance de l’image de la mère, ne sont pas le seul arrière-plan de l’œuvre de Duras et de Chang. Les deux écrivaines sont conscientes des conditions sociales et politiques qui prévalent et de la situation des femmes. En conséquence, une lecture psychanalytique des deux écrivaines ne doit pas ignorer ces conditions et la lucidité de chacune des écrivaines. Il doit rendre compte du lien entre l’histoire familiale et l’aptitude des deux écrivaines à traiter de questions plus larges.