Thèse soutenue

La peinture moderne chinoise est-elle née d'une idéologie politique?

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Lei Zhu
Direction : Bruno-Nassim Aboudrar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Esthétique et sciences de l'art
Date : Soutenance le 01/06/2012
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Bruno Péquignot
Examinateurs / Examinatrices : Bruno-Nassim Aboudrar, Bruno Péquignot, Bernard Lafargue, Jacinto Lageira

Résumé

FR  |  
EN

En Chine, à partir du XXe siècle, une tentative de modernisation dans la peinture chinoise ne cesse de la rapprocher de l‘Occident. Cette modernité, pour des artistes chinois, passe par l‘étude de la science et de la technique en Occident. Car l‘art en Occident est depuis longtemps lié à la science, fondé sur une technique et considéré comme une imitation du monde réel par la représentation de la perspective, de la couleur, de la lumière et de l‘ombre. En revanche, l‘art en Chine, de sa naissance à son autonomie, s‘est développé à partir d‘une interaction mutuelle, de l‘image de la nature : (la montagne, la forêt, la rivière...) et de la philosophie, la littérature, la poésie, la calligraphie… Du fait qu‘une expression due sentimentale aux artistes lettrés s‘attache à la fusion de l‘harmonie entre l‘homme et la nature. Mais, comment est-ce que ces deux notions, de l‘héritage traditionnel et de la modernité occidentale, s‘articulent-elles dans l‘art chinois lors de l‘introduction de la science et la technique de l‘art occidental ? La fréquentation de l‘occident par les artistes chinois le conduit-il à un rejet de ses propres valeurs au profit d‘une occidentalisation ? Ou bien une fusion s‘est-elle manifestée, fondant un art académique chinois ? Enfin, comment la synthèse chinoise de l‘art occidental et de la tradition traverse-t-elle les bouleversements politiques de la Chine au XXe siècle ?