La dislocation à gauche en anglais et en arabe standard. Une approche comparative
Auteur / Autrice : | Naima Aguezzal-Lyassi |
Direction : | Jacqueline Guéron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du monde anglophone |
Date : | Soutenance le 06/04/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone |
Jury : | Président / Présidente : Eric Corre |
Examinateurs / Examinatrices : Jacqueline Guéron, Eric Corre, Muḥammad Raḥḥālī, Liliane Haegeman |
Mots clés
Résumé
Cette thèse fournit une étude comparative des constructions disloquées à gauche en anglais et en arabe standard (AS). À la lumière des cadres théoriques récents, nous examinons la syntaxe et les propriétés discursives de la dislocation à gauche en AS que nous comparons avec leurs équivalents en anglais. La première partie de cette thèse est consacrée à l'étude des propriétés syntaxiques translinguistiques des constructions placées dans la périphérie gauche. Il est soutenu notamment que l’anglais et l’AS partagent beaucoup de similarités syntaxiques. Une typologie prenant en compte des faits constatés dans les structures disloquées à gauche AS est proposée. La seconde partie est consacrée à la résomptivité dans les constructions disloquées à gauche. Il est démontré que le résomptif dans la HTLD est un pronom indépendant étant donné qu’il n y a aucune exigence syntaxique pour l’élément disloqué d'être présent. De même, il est soutenu que l’optionalité du résomptif dans la CLD est mieux expliquée en termes discursifs. Dans la troisième partie, nous proposons que les constructions CLD en AS suivent le même modèle que les CLD en anglais, en ce qu'elles expriment une fonction de Focus contrastif préétabli dans le discours. De même, nous soutenons que les HTLD en AS sont analogues aux données translinguistiques en ce sens que ce sont des entités discursives de saillance préalable, étant déjà présentes dans la conscience du locuteur. En outre, nous démontrons que l’insertion du PR dans la CLD II n’est ni facultative, ni n’émane d’effets de spécificité / référentialité ; il s'agit plutôt d'un dispositif discursif qui promeut l’élément disloqué au statut de Topique.