L'émergence d'une école française du dessin animé sous l'Occupation (1940-1944) ?
Auteur / Autrice : | Sébastien Roffat |
Direction : | Jean-Pierre Bertin-Maghit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance le 15/02/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Hervé Joubert-Laurencin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Bertin-Maghit, Hervé Joubert-Laurencin, Catherine Velay-Vallantin, Laurent Creton, Sébastien Denis |
Résumé
De 1940 à 1944, durant l’occupation allemande de la France, le Ministère de l’Information (Direction générale de la Cinématographie nationale) et le Ministère allemand de la propagande ont tenté de mettre en place une industrie française du dessin animé. Même si la finalité était différente pour les deux organismes d’Etat, le dessin animé a bénéficié durant quatre années d’un réel régime de faveur de la part des gouvernements tant français que allemand. Volontarisme politique et soutien financier inédit se sont conjugués afin de proposer une nouvelle esthétique française du dessin animé qui se tiendrait éloignée du traditionnel cartoon américain : il s’agit alors de désaméricaniser le dessin animé et de promouvoir un art français. Une étude de la réception de cette nouvelle esthétique auprès du grand public, des journalistes et du gouvernement est enfin menée.