Vers un modèle particulaire de l'équation de Kuramoto-Sivashinsky
Auteur / Autrice : | Thanh Tam Phung |
Direction : | François James, Pascal Brault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 06/07/2012 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire mathématiques - analyse, probabilités, modélisation (Orléans ; 2012-2017) |
Laboratoire : Mathématiques - Analyse, Probabilités, Modélisation - Orléans | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Zinsmeister |
Examinateurs / Examinatrices : François James, Pascal Brault, Michel Zinsmeister, Frédéric Lagoutière, Christophe Josserand, Laurent Boudin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans cette thèse, on étudie des systèmes de particules en interaction dont le comportement est lié à certaines équations aux dérivées partielles lorsque le nombre de particules tend vers l’infini. L’équation de Kuramoto-Sivashinsky modélise par exemple la propagation de certains fronts de flamme, la topographie de la surface d’une couche mince en cours de croissance, et fait apparaître des structures macroscopiques. Un modèle de particules en interaction par un couplage harmonique des vitesses, attractif aux premières vitesses voisines, répulsive aux secondes voisines, associée à des collisions élastiques, produit des profils de vitesses analogues aux fronts de flamme. On observe également la création et l’annihilation d’agrégats de particules. Un autre modèle, où les particules fusionnent lors des collisions en préservant masse et quantité de mouvement, et avec uniquement attraction au plus proche voisin, permet de retrouver un modèle de type gaz sans pression avec viscosité. Ces modèles sont étudiés théoriquement, en particulier les facteurs de mise à l’échelle des forces d’interaction sont précisés pour obtenir les équations correctes dans la limite du grand nombre de particules. Des simulations numériques confirment la validité et la pertinence des modèles.