Influence des propriétés physico-chimiques des hydrocarbures sur l'injection et la combustion Diesel
Auteur / Autrice : | Jérémie Dernotte |
Direction : | Christine Mounaïm-Rousselle, Fabrice Foucher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique et énergetique |
Date : | Soutenance le 19/06/2012 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Pluridisciplinaire de recherche en ingénierie des systèmes, mécanique et énergétique (Orléans ; 2008-....) - Laboratoire PRISME |
Jury : | Président / Présidente : Cyril Crua |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Mounaïm-Rousselle, Fabrice Foucher, Cyril Crua, Christophe Dumouchel, Gilles Bruneaux, José V. Pastor, Sébastien Houillé, Camille Hespel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Dumouchel, Gilles Bruneaux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte de réduction des émissions de polluants et de gaz à effet de serre, mais aussi d’enjeux économiques liés aux ressources en pétrole brut, la nécessité de se diversifier énergétiquement a imposé l’apparition et l’utilisation dans des quantités sans cesse croissantes de carburants de substitution. Ces carburants provenant de nombreuses sources primaires, produits à partir de diverses techniques, possèdent des propriétés physico-chimiques différentes. Les effets de chaque propriété sur le comportement du moteur Diesel (émissions, rendement, etc.) ne sont pas encore compris de manière détaillée. La présente thèse porte sur une étude expérimentale de l’influence des propriétés physico-chimiques des carburants sur les processus physiques se déroulant dans la chambre de combustion pour des applications sur moteurs Diesel. L’originalité de l’approche réside par la définition d’une matrice de carburants (20 carburants au total) dont les propriétés varient de manière indépendante. De plus, les différentes étapes de l’injection Diesel ont été considérées. On s’intéresse par la mise en oeuvre de huit techniques de mesures avancées, à la caractérisation de l’hydraulique dans les orifices de l’injecteur, de la structure du spray, de son atomisation, sa vaporisation et enfin la combustion du mélange résultant. Ces expériences ont été conduites dans des cellules adaptées et sur moteur à accès optiques permettant de reproduire des conditions de fonctionnement représentatives. L’analyse porte essentiellement sur la phase quasi-stationnaire de l’injection pendant laquelle les résultats expérimentaux sont corrélés à des modèles basés sur la physique issus de la littérature et de nouvelles corrélations empiriques sont proposées.