Thèse soutenue

L'implication des fonds de capital-risque dans l'industrie des biotechnologies : les apports du capital-risque indépendant et du capital-risque industriel

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Auteur / Autrice : William Telkes
Direction : Raphaëlle BellandoThierry Baudassé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 19/12/2012
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2012-2017)
Jury : Président / Présidente : Dorothée Rivaud-Danset
Examinateurs / Examinatrices : Raphaëlle Bellando, Thierry Baudassé, Dorothée Rivaud-Danset, Mireille Jaeger, Dominique Torre, Alexis Direr
Rapporteurs / Rapporteuses : Mireille Jaeger, Dominique Torre

Mots clés

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Résumé

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Étant donné que les espoirs de croissance des pays développés reposent largement sur leur capacité à développer l’innovation, la question du financement de l’innovation est cruciale. Les biotechnologies sont au centre de nombreux débats et sont décrites comme étant une source de croissance et d’emplois pour nos économies modernes. Pour pouvoir se financer, les entreprises spécialisées dans les biotechnologies rencontrent beaucoup de difficultés à accéder à des financements. Il semblerait que les capital-risqueurs sont l’un des rares investisseurs à vouloir supporter les risques liés à l’activité des entreprises de biotechnologies, parmi lesquels il convient de distinguer entre capital-risque indépendant (IVC) et capital-risque d’entreprise (CVC). Cette thèse a pour principal objet l’analyse des apports de ces différents capital-risqueurs dans le contexte des biotechnologies et plus singulièrement l’apport d’un co-investissement faisant intervenir ces deux types d’investisseurs. Dans un premier temps, nous nous intéressons à l’étude des disparités entre IVC et CVC en nous basant sur les résultats d’une enquête menée auprès des capital-risqueurs et des entreprises financées. Étant donné la capacité des IVC et CVC à créer de la valeur, nous développons, dans un second temps, un modèle théorique qui décrit les conditions sous-lesquelles un co-investissement mixte est beaucoup plus plausible que toute autre stratégie d’investissement, tel qu’un investissement autonome. Enfin, nous tentons de voir si notre hypothèse centrale qui est la plus grande capacité des syndicats mixtes à apporter de la valeur aux entreprises serait « valorisée » par les marchés au moment de l’introduction en bourse et dans les deux ans qui suivent cette dernière.