MicroARNs de cellules β pancréatiques : Immunomodulation, contrôle des réponses lymphocytaires T CD8+, et application au diabète de type 1
Auteur / Autrice : | Apolline Salama |
Direction : | Jean-Marie Bach, Steffi Bösch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, Médecine, Santé - Immunologie |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Yves Delneste, Sylvaine You |
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégoire Lauvau, Christoph Daniel Rummel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les mécanismes qui dirigent l’initiation du diabète auto-immun ne sont pas encore complètement élucidés, mais les acteurs cellulaires de l’immunité innée participent au déclenchement de la réaction auto-immune aboutissant à la destruction spécifique des cellules β. Certains récepteurs de l’immunité innée spécialisés dans la reconnaissance de motifs microbiens, comme les récepteurs Toll-like, ont été impliqués dans la pathogénie du diabète. Les ligands du TLR-7 endosomal sont de courts ARNs simple- ou double-brins d’origine virale ou synthétique. Les microARNs sont de courtes molécules d’ARN non codantes, ubiquitaires et abondantes, participant au contrôle post-transcriptionnel de l’expression des gènes par un mécanisme appelé « ARN interférence » essentie dans les fonctions physiologiques cellulaires. Nous avons démontré que cetaines séquences de microARNs, et notamment le miR-29b, et le miR-7a, se lient au récepteur TLR-7 et activent des cellules dendritiques et macrophages in vitro.