Nouveaux outils d'analyse de l'apathie dans la maladie d'Alzheimer
Auteur / Autrice : | Renaud David |
Direction : | René Garcia, Philippe Robert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....) |
Mots clés
Résumé
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par la coexistence de troubles cognitifs, de troubles psychologiques et comportementaux et d’une perte de l’autonomie. Parmi les troubles psychologiques et comportementaux observables, l’apathie, définie initialement comme une perte de la motivation, est le syndrome le plus fréquemment retrouvé avec une prévalence d’environ 55%. L’apathie a un retentissement négatif important sur l’évolution de la maladie, notamment en majorant le déclin cognitif et en accélérant le placement en institution. La reconnaissance précoce de ce syndrome est de ce fait primordiale afin de pouvoir proposer une prise en charge rapide. Pour cela, le recours à des outils d’évaluation clinique et des outils permettant une meilleure compréhension de la pathogénie de l’apathie est nécessaire. Plusieurs outils psychométriques d’évaluation de l’apathie ont déjà été développés, cependant, l’utilisation conjointe de nouveaux outils d’évaluation, plus objectifs et plus reproductibles, tels que l’actigraphie, semble actuellement intéressante. Les outils actuels permettant l’analyse pathogénique de l’apathie sont principalement des outils généralistes d’imagerie cérébrale (tels que l’IRM cérébrale pour l’analyse structurale, et la scintigraphie cérébrale de perfusion pour l’analyse fonctionnelle). De manière similaire, l’utilisation de nouveaux outils, tels que le recours au séquençage génétique rapide permettant l’identification de gènes d’intérêt pour l’apathie, ou bien à la scintigraphie cérébrale utilisant des traceurs spécifiques de certains neurotransmetteurs impliqués dans la physiopathologie de l’apathie, peut permettre d’améliorer les connaissances sur la pathogénie de ce syndrome. Certains de ces nouveaux outils d’analyse diagnostique et pathogénique sont développés dans ce travail à travers la présentation de différentes études menées au Centre Mémoire de Ressource et de Recherche du CHU de Nice.