Le témoin et la justice répressive
Auteur / Autrice : | Lisa Boussinot |
Direction : | Roger Bernardini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La difficile délimitation de la notion de témoin en justice tient au fait que de nombreuses personnes sont appelées à témoigner au cours du procès pénal. Pour autant, la notion de témoin est avant tout une notion fonctionnelle avant de représenter une catégorie de personnes. En effet, le témoin est au service de la justice répressive puisqu’il lui est demandé de collaborer à la manifestation de la vérité judiciaire dans une affaire pénale déterminée. Un statut à la fois contraignant et protecteur lui est donc assigné pour lui permettre d’exercer sa fonction. Pour autant, bien que nécessaire, le témoignage est un mode de preuve fragile. Une certaine méfiance existe à l’égard du témoin et de son témoignage qui, pour être utilisé comme mode de preuve, doit présenter certains gages de qualité. La notion de témoin revêt donc une dimension humaine, le témoin étant une personne physique utilisant ses capacités personnelles pour dire ce qu’il sait. Ainsi, la justice pénale se met dans un face à face avec le témoin afin de pourvoir effectuer un contrôle efficace de son témoignage et pour le sanctionner lorsqu’il dépose de mauvaise foi.