La décentralisation administrative et l'attractivité territoriale : le cas du Liban
Auteur / Autrice : | Salam Ayoub |
Direction : | Christian Vallar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Mots clés
Résumé
Le fondement juridique de l’administration libanaise trouve son origine dans les traditions centralisatrices ottomanes et françaises. L’accord de Taëf prévoit l’adoption de la décentralisation élargie au niveau des petites unités administratives afin d’assurer la participation locale. Mais, les diversprojets et propositions de lois, qui ont été élaborés, pendant les années quatre vingt-dix et deux mille,sans jamais être adoptés, ne reflètent pas de réelle volonté de décentralisation effective. Les municipalités et leurs fédérations, seules collectivités décentralisées au Liban, ne possèdent ni les compétences, ni les ressources suffisantes qui lui permettent de jouer un rôle dans le développement territorial. Le Liban se caractérise par une fracture territoriale, une concentration spatiale des activités économiques, et une confessionnalisation de son territoire. Ces particularités nationales conditionnent toute tentative de réforme administrative dans le contexte libanais. La globalisation fait apparaitre une nouvelle perception du territoire. Dans ce contexte, il convient d’engager des réformes visant à assigner à la décentralisation une dimension économique, et à accorderaux collectivités décentralisées les compétences et les moyens nécessaires, aussi bien juridiques et humains que financiers, pour favoriser leur contribution à l’amélioration de l’attractivité territoriale.