Auteur / Autrice : | Ahmed Elshami |
Direction : | Abdelhafid Khelidj, Pierre Mounanga, Stéphanie Bonnet, Marta Choinska |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science pour l’Ingénieur |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La détérioration d'une structure en béton peut être dû à de nombreux processus, qui agissent individuellement ou en synergie. Quelques exemples de processus qui causent la détérioration des matériaux cimentaires comprennent des attaques sulfatique, des cycles gel-dégel, de la carbonation ou des attaques salins provoquant la corrosion des armatures dans le béton. La corrosion des armatures est l'un des phénomènes les plus importants qui réduit la durée de vie des ouvrages en béton, en impactant de façon importante le budget maintenance de la structure affectée. L’objectif de ce travail est d'étudier la durabilité à long terme de différents inhibiteurs de corrosion. D’une part, trois inhibiteurs de corrosion sont choisis comme représentatifs : le nitrite de calcium (CNI), l’éthanolamine (AMA) et le sodium monofluorophosphate (MFP). Ils sont incorporés dans trois bétons différents : le béton de ciment Portland (OPCC), le béton de ciment reconstitué avec 70% de ciment Portland et 30% de laitier (BCC) et le béton prêt à l’emploi (RMC). Afin d'étudier l'efficacité de ces trois inhibiteurs, quatre approches sont employées : une à l’échelle de la solution interstitielle de béton, une à l'échelle de la solution extraite de ciment, une à l'échelle du mortier et une à l'échelle du béton. L'étude est réalisée en employant des méthodes électrochimiques et analytiques afin de caractériser le mécanisme d'inhibition en présence d'ions chlore. D’autre part, l'objectif de cette étude est d'explorer l'efficacité d'un nouveau pigment inhibiteur de zinc-phosphate (ZP) obtenu par la conversion chimique et le traitement électrochimique cathodique. Cette étude est réalisée à l’échelle de la solution interstitielle de béton ainsi qu’à à l'échelle du mortier.