Analyse comparative des représentations du risque volcanique en milieu insulaire : Guadeloupe, Martinique et Réunion
Auteur / Autrice : | Magali Mas |
Direction : | Frédéric Léone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie et Aménagement de l’espace |
Date : | Soutenance le 11/12/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Gouvernance, risque, environnement, developpement. dynamiques societales et gestion des territoires |
Jury : | Président / Présidente : Karine Weiss |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Léone, Karine Weiss, Jean-François Lavigne, Maurice Burac, Jean-Christophe Komorowski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Lavigne, Maurice Burac |
Mots clés
Résumé
La réduction du risque volcanique dans les départements ultramarins français s’inscrit dans une réflexion plus globale de gestion visant la caractérisation des enjeux et la diminution de leur vulnérabilité. Les îles de la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont exposées à une multitude de risques naturels de par leur situation géographique et leur caractère insulaire. S’appuyant sur une approche comparative, aussi bien spatiale que temporelle, cette thèse de géographie propose une analyse des rapports des hommes à leur territoire marqué par la présence d’une menace latente : le volcanisme. Dans cette perspective, le risque est appréhendé, non comme un élément extérieur, mais comme un processus de construction sociale. A partir des scénarios éruptifs envisagés par les experts, ce diagnostic évalue, en amont de toute crise, les connaissances, les représentations et les comportements annoncés des populations exposées au risque. Il envisage les déterminants influents, tels le type de volcanisme, l’histoire éruptive ou l’identité des sociétéscréoles. Recenser les distorsions et cerner les réponses inadaptées permet d’envisager des outils d’information préventive plus efficients. Dans la lignée de travaux s’attachant à des thématiques similaires, cette recherche met en exergue la dimension de la composante humaine au coeur de la gestion des risques qu’on a qualifié un peu trop rapidement de "naturels". Au final, nous pointons les atouts à renforcer, les méconnaissances ou croyances à rectifier et les caractéristiques immuables des sociétés créoles, à prendre en compte pour une gestion de crise volcanique optimisée dans le futur.