Etude du mécanisme de rétrotransposition de LINE-1 chez l'homme.
Auteur / Autrice : | Manel Hasnaoui Hnia |
Direction : | Nicolas Gilbert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 29/05/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UPR 1142 CNRS - Institut de Génétique Humaine - IGH |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Gilbert, Jean-Marc Deragon, Stephen Baghdiguian |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Marc Deragon, Christophe Terzian |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le génome humain est constitué d'environ 45% d'éléments transposables, et l'élément LINE-1 (L1), qui représente 17% de la masse totale, est le seul élément actif connu de notre génome capable de rétrotransposer. Les protéines de L1, ORF1p et ORF2p, peuvent mobiliser divers ARN en trans, tel que Alu, le snRNA U6 ou encore d'autres ARNm cellulaires. C'est, en partie pour ces raisons que l'élément L1 est considéré comme un acteur majeur de la plasticité de notre génome.Dans un premier temps, nous avons élaboré un nouveau système, la lignée stable inductible Trex, qui permettra d'étudier la rétrotransposition de L1 à partir d'une localisation chromosomique. Cette lignée stable présente une intégration d'un élément L1 marqué avec T7 et Flag-HA pour ORF1p et ORF2p, respectivement. Ce système nous permettra dans un avenir proche de purifier les partenaires protéiques d'ORF2p selon le protocole de double purification sur colonne d'affinité Flag suivi de HA, et de les identifier par spectrométrie de masse (MS/MS). Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés aux séquences chimères U6-L1 présentes au niveau du génome humain. Nous avons entamé ainsi une étude in silico, qui nous a conduit à la découverte d'une nouvelle unité répétée présente dans les génomes de primates, que l'on a appelé ‘'RSU6''.