Contributions ostéologiques et isotopiques pour l'étude de la production laitière en Europe Néolithique
Auteur / Autrice : | Rosalind Gillis |
Direction : | Jean-Denis Vigne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie, ethnologie, préhistoire |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Richard Evershed |
Examinateurs / Examinatrices : Marie Balasse, Anne Tresset, Rose-Marie Arbogast | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joachim Burger, Joris Peters |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de la thèse est de contribuer à la connaissance des débuts néolithiques de la production laitière en Europe, à partir des restes archéozoologiques. Ce travail apporte une révision des pratiques et les référentiels actuels utilisés en archéozoologie pour la mise en évidence de l'exploitation laitière. Il propose une amélioration des techniques de détermination des espèces (mouton et chèvre) et des âges d'abattage (vache). Il les met en pratique sur trois grands sites néolithiques de Méditerranée nord-occidentale (Trasano, Italie, Font Juvénal, France, La Draga, Espagne) et, en association avec l'analyse des isotopes stables, sur un site du Vème millénaire av. J. -C. (Popina Bordusani, Roumanie). En s'appuyant sur ces sites de référence, l'analyse factorielle des correspondances des âges d'abattage de 152 sites néolithiques européens indique que les stratégies de subsistance mixte (lait et viande) existaient dès le Néolithique ancien. Aux périodes postérieures, dans certaines aires culturelles, les pratiques se spécialisent et se diversifient, visant une intensification de la production laitière.