Thèse soutenue

Contributions ostéologiques et isotopiques pour l'étude de la production laitière en Europe Néolithique
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Auteur / Autrice : Rosalind Gillis
Direction : Jean-Denis Vigne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie, ethnologie, préhistoire
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Richard Evershed
Examinateurs / Examinatrices : Marie Balasse, Anne Tresset, Rose-Marie Arbogast
Rapporteurs / Rapporteuses : Joachim Burger, Joris Peters

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objectif de la thèse est de contribuer à la connaissance des débuts néolithiques de la production laitière en Europe, à partir des restes archéozoologiques. Ce travail apporte une révision des pratiques et les référentiels actuels utilisés en archéozoologie pour la mise en évidence de l'exploitation laitière. Il propose une amélioration des techniques de détermination des espèces (mouton et chèvre) et des âges d'abattage (vache). Il les met en pratique sur trois grands sites néolithiques de Méditerranée nord-occidentale (Trasano, Italie, Font Juvénal, France, La Draga, Espagne) et, en association avec l'analyse des isotopes stables, sur un site du Vème millénaire av. J. -C. (Popina Bordusani, Roumanie). En s'appuyant sur ces sites de référence, l'analyse factorielle des correspondances des âges d'abattage de 152 sites néolithiques européens indique que les stratégies de subsistance mixte (lait et viande) existaient dès le Néolithique ancien. Aux périodes postérieures, dans certaines aires culturelles, les pratiques se spécialisent et se diversifient, visant une intensification de la production laitière.