L'intention de quitter l'entreprise : une approche par l'étape de carrière et l'appartenance générationnelle du salarié.
Auteur / Autrice : | Laurent Giraud |
Direction : | Alain Roger, Françoise Dany |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 19/06/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Commeiras |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Roques | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Neveu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les nombreux modèles de turnover que l’on peut trouver dans la littérature en Gestion des Ressources Humaines illustrent l’importance de la fidélisation des salariés à l’entreprise.L’objectif de cette thèse est d’analyser l’effet de l’« étape de carrière » sur les facteurs de fidélisation et sur le niveau de fidélité des salariés. Ce travail est également l’occasion d’étudier les déterminants de l’étape de carrière et de débattre autour de l’impact de l’appartenance à la génération Y sur l’intention de quitter l’entreprise.Pour répondre à ces questions de recherche, une enquête par questionnaires a été réalisée en janvier 2011 auprès de salariés français d’une entreprise franco-américaine et de deux entreprises françaises. L’échantillon est composé de 478 répondants : 206 vendeurs, 150 techniciens, 76 salariés de fonctions support et 46 de fonctions indéfinies. La population étudiée a un niveau de qualification faible à moyen (CAP/BEP/BAC à BAC+2/BTS).Les résultats confirment (1) le rôle central de la satisfaction extrinsèque au travail et de l’implication affective organisationnelle dans un modèle de turnover et (2) l’influence du score à l’étape de carrière d’un individu à la fois sur les facteurs de fidélisation et l’intention de quitter l’entreprise.Le profil du salarié a également un impact sur les facteurs de fidélisation et sur l’intention de quitter. Le score à une étape de carrière est peu influencé par l’âge et les différentes formes d’ancienneté.L’appartenance à la génération Y, plutôt qu’à la génération X ou à celle des Baby Boomers, n’influence pas l’intention de quitter l’entreprise, du moins telle qu’elle est mesurée par l’appartenance à une tranche d’âge.