Instruments (de musique) d’un spectacle aborigène à Taïwan : herméneutique d’une performance « hors sol »
Auteur / Autrice : | Alban Coueffe |
Direction : | Gregory B. Lee |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes transtextuelles et transculturelles |
Date : | Soutenance le 16/01/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Claire Dodane |
Rapporteurs / Rapporteuses : Andreas Steen, Shu-Ling Stéphanie Tsai |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse tente d’analyser différents phénomènes observables à partir d’un sujet apparemment délimité de manière claire dans le temps et l’espace : un spectacle touristique au sein d’un parc d’attractions à Taïwan, mettant en scène des instruments de musique dits traditionnels. Cette délimitation dans le temps et l'espace se produit à plusieurs niveaux — c’est-à-dire dans plusieurs échelles de temps et d’espace — d’un plus global (Taïwan) à un plus local (la scène) en passant par un niveau intermédiaire (le parc). Mais avant tout, ce sujet se situe dans l’espace limité d’une monographie — cette thèse — et dans son temps propre, celui des enquêtes de terrain, et de l’écriture. Dans un premier temps, nous tentons de comprendre notre condition de chercheur, de prendre en compte que ce que nous allons produire, la thèse, comme ne pouvant être totalement neutre. Le but ici est de garder à l'esprit que tout récit est producteur d'un discours et par conséquent subjectif.Ce récit producteur d’un discours nous amène, ensuite, à reconsidérer l’histoire de Taïwan. Il s’agit dans cette partie de comprendre, par le biais d’une analyse de l’historiographie à Taïwan, dans quelle histoire de Taïwan se situe le sujet de notre recherche.Dans la troisième partie, nous nous attachons à comprendre un phénomène non spécifique à Taïwan, le tourisme, afin de mieux cerner les particularités de celui pratiqué sur l’île, puis de celui pratiqué au sein du parc d’attractions, lieu du spectacle. Ce lieu « hors sol » qu’est le parc, nous tentons de l’aborder comme une hétérotopie, où temps et espaces s’affranchissent des échelles naturelles.La quatrième partie de la thèse se concentre sur le spectacle et les instruments de musique, ceux mis en scène mais aussi ceux répertoriés par les ethnomusicologues, afin de pouvoir analyser ce qui sont présents ou non sur la scène, et les raisons de ces choix pour enfin nous focaliser sur les « champs » du spectacle en présence.