Ici et là-bas : Représentations spatiales et pratiques touristiques en milieu scolaire (Lyon et Cracovie)
Auteur / Autrice : | Katarzyna Bogacz |
Direction : | Isabelle Lefort |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie, aménagement et urbanisme |
Date : | Soutenance le 07/12/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Environnement, Ville, Societes (IRG) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Montès |
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Leininger-Frézal, François Audigier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicole Tutiaux-Guillon, Pascal Clerc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche comparative – terrains français et polonais – a été menée à Lyon et à Cracovie. L’objet du travail concerne le tourisme social destiné aux enfants, et ce dans le cadre des classes de découvertes en France et écoles vertes en Pologne, ces voyages scolaires constituant à la fois un temps de vie collective et un temps d’éducation. Le cadre scolaire de la recherche concerne l’école primaire. Le travail s’inscrit dans la vaste problématique de l’acquisition de savoirs géographiques. Le sujet de la recherche mobilise le champ du tourisme dans la mesure où les pratiques qui en relèvent constituent des moyens et modalités d’appropriation de l’espace que les individus mettent en œuvre dans l’élaboration de leurs représentations spatiales. A travers ses expériences, l’individu construit un modèle intériorisé de son environnement. Cette recherche questionne les modalités de l’apprentissage spatial chez les jeunes enfants, questionnement dont l’objectif essentiel est de valider l’hypothèse selon laquelle l’expérience du voyage scolaire est susceptible de modifier leurs représentations spatiales. Pour vérifier si tous les enfants ont des chances égales pour se construire leur propre capital spatial, la recherche examine aussi l’influence sur leurs représentations de la mobilité spatiale antérieure. Afin d’approcher les représentations spatiales des écoliers, sont mobilisés à la fois les données discursives (questionnaires) et graphiques (cartes mentales). L’enquête, menée auprès de 192 élèves de Lyon et de Cracovie, explore donc finalement l’interface entre deux champs scientifiques, ceux de la géographie et ceux de la psychologie, en s’appuyant sur le postulat de représentations spatiales intrinsèques au paradigme qui conçoit l’espace comme un construit. Le travail s’inscrit dans l’approche d’une géographie mettant l’espace vécu au centre de ses préoccupations.