Vérification et simulations scientifiques avec le simulateur des performances de l’instrument JWST - NIRSpec
Auteur / Autrice : | Bernhard Dorner |
Direction : | Bruno Guiderdoni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique |
Date : | Soutenance le 10/05/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (Lyon ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (1995-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Roland Bacon, Peter Jakobsen, Niranjan Thatte, Santiago Arribas, Anne Ealet, Pierre Ferruit, Jean-François Gonzalez, Hans-Walter Rix |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le télescope spatial James Webb (JWST) est le successeur du télescope spatial Hubble (HST). Il est développé en collaboration par les agences spatiales NASA, ESA et CSA. Le spectrographe proche infrarouge NIRSpec est un instrument du JWST. Le Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (CRAL) a développé le logiciel de simulation des performances (IPS) de NIRSpec en vue de l’étude de ses performances et de la préparation de poses synthétiques réalistes. Dans cette thèse, nous vérifions certains algorithmes de l’IPS, en particulier ceux traitant des transformations de coordonnées et de la propagation en optique de Fourier. Nous présentons ensuite une interface simplifiée pour la préparation de « scènes » d’observation et un logiciel de traitement de données permettant d’extraire des spectres à partir de poses synthétiques afin de faciliter l’exploitation des simulations. Nous décrivons comment nous avons construit et validé le modèle de l’instrument par comparaison avec les données de calibration. Pour les transformations de coordonnées, le modèle final est capable de reproduire les mesures avec une précision 3 à 5 fois meilleure que celle requise pour la calibration spectrale. Pour la transmission globale notre précision est de 0–10% dans l’absolu et meilleure que 5% en relatif. Finalement, nous présentons la première simulation d’une observation de type « champ profond spectrographique » et nous explorons comment NIRSpec pourra être utilisé pour observer le transit de planètes extra-solaires. Nous déterminons en particulier la luminosité maximale des étoiles hôtes pouvant être observées et quels peuvent être les rapports signal sur bruit attendus.