Diversité et dynamique des associations Wolbachia-hôte chez les arthropodes des îles de la Société, Polynésie Française
Auteur / Autrice : | Patricia Martins Simões |
Direction : | Marie-France Sagot, Sylvain Charlat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie évolutive |
Date : | Soutenance le 14/03/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive |
Jury : | Président / Présidente : Christian Gautier |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Duron | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudio Bandi, Didier Bouchon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Certains symbiotes intracellulaires résident dans le cytoplasme des cellules et manipulent le système reproductif de leurs hôtes. Du fait de leur transmission maternelle, ces parasites sont sélectionnés pour optimiser la survie et la reproduction de leurs hôtes femelles. Chez les arthropodes, la bactérie Wolbachia infecte au moins 66% des espèces d’insectes mais peuvent aussi infecter des nématodes. Cette large distribution dans les populations hôtes confère à Wolbachia un potentiel important en tant que moteur d’évolution. En particulier, elle pourrait être utilisée comme vecteur transgène dans les espèces nuisibles. Mais la dynamique évolutive des infections à l’échelle des communautés est mal connue, en particulier la fréquence des transferts de parasites entre hôtes de différentes espèces et la stabilité évolutive des associations. Mon travail de thèse a porté sur la détection et dynamique des infections de Wolbachia à une échelle micro-évolutive, c’est-à-dire, dans des communautés d’arthropodes avec moins de 5 My. L’objectif de ce travail était à la fois la caractérisation des communautés géographiques d’arthropodes et celle des infections par Wolbachia de ces communautés. Nous avons également examiné l’existence de transferts horizontaux récents de ces symbiotes entre des taxa distantes ainsi que les routes écologiques potentielles pour ces transmissions