Causes de l'échec d'apprentissage du français par des étudiants chinois en France : étude multifactorielle qualitative et quantitative à partir d'entretiens et de questionnaires
Auteur / Autrice : | Jinjing Wang |
Direction : | Sophie Bailly, Francis Carton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 30/11/2012 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy ; 1992-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyse et traitement informatique de la langue française (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Mangiante |
Rapporteur / Rapporteuse : Marinette Matthey |
Résumé
Cette thèse s'inscrit dans le domaine de la didactique du français langue seconde. Elle concerne les causes de la réussite ou de l'échec de l'apprentissage du français par des étudiants chinois en France. Plus précisément, elle prend appui sur la perception de la réussite ou de l'échec d'apprentissage parmi ce public dont l'effectif ne cesse de croître et au sein duquel de nombreux individus éprouvent de grandes difficultés à apprendre la langue du pays d'accueil. Afin d'interroger les causes des sentiments de réussite ou d'échec dans l'apprentissage, trois hypothèses sont posées : le sentiment de réussite ou d'échec est conditionné par l'adaptation à la nouvelle culture d'apprentissage/enseignement ; certains traits de personnalité favorisent l'apprentissage de la langue ; la motivation des apprenants a des conséquences sur leur investissement et sur leur utilisation de stratégies dans l'apprentissage du français. Cette étude tend à montrer que le sentiment de réussite ou d'échec d'apprentissage résulte d'un cumul d'expériences émotionnellement positives ou négatives. Elle fait apparaître certains des facteurs qui facilitent ou empêchent l'apprentissage du français par des étudiants chinois en France. Par exemple, l'adaptation à la culture d'enseignement française favoriserait l'apprentissage et induirait chez l'apprenant un sentiment de réussite. Parmi les facteurs qui seraient susceptibles d'engendrer un sentiment d'échec, l'introversion empêcherait l'acquisition de compétences dans le domaine de l'expression orale et l'absence de contacts réguliers avec le français dans la vie quotidienne affaiblirait la motivation d'apprentissage.