Concept, symbole et réalité dans le langage théologique : l'exemple de l'incarnation et de la résurrection : à partir de Drewermann
Auteur / Autrice : | Pascal Le Vaou |
Direction : | Jacques Fantino |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théologie |
Date : | Soutenance le 17/03/2012 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz ; 2000-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Inconnu |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Maldamé |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Riaudel, André Badiche, Jean-Paul Resweber |
Mots clés
Résumé
Cette thèse prend comme point de départ l'oeuvre du théologien et psychanalyste jungien Eugen Drewermann qui a le défaut de réduire le langage théologique à une pure symbolique, sans référence à un réel qui le transcenderait. Elle cherche à montrer, à partir de l'exemple de l'incarnation et de la résurrection, (deux affirmations centrales de la foi chrétienne), que l'approche de Drewermann n'est pas la seule possible. En complément, les travaux récents de neurothéologie, et leurs implications pour la théologie sont évoqués, dans le prolongement d'une réflexion sur Jung. Les positions de différents théologiens contemporains sont analysées et plus particulièrement celles de Wolfhart Pannenberg qui défend l'idée que le langage théologique se réfère bien à un réel qui le transcende, et que l'incarnation ne peut se comprendre qu'à partir de la résurrection de Jésus, considérée comme un événement historique. Une comparaison est ensuite faite entre le discours théologique et le discours scientifique, qui montre que ce dernier lui-même n'échappe pas au modèle et à la métaphore. L'objectif est de comprendre comment une position réaliste est possible en théologie, sur la base, d'un réalisme critique qui, tout en refusant les perspectives relativistes, prend acte de la finitude de tout discours qui fait que le dogme n'est qu'une étape sur le chemin de la vérité