Quelques remarques en débruitage des images liées à des propriétés de similarité, de régularité et de parcimonie
| Auteur / Autrice : | Simon Postec |
| Direction : | Jacques Froment |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Mathématiques |
| Date : | Soutenance en 2012 |
| Etablissement(s) : | Lorient |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
| Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre thèse porte sur le débruitage des images. Le principal objet d'étude est l'algorithme N-L means (Buades, Coll et Morel, 2005). La réduction du bruit par cet algorithme repose sur la propriété de similarité des images naturelles. La propriété d'autosimilarité des images, intégrant l'invariance par changement d'échelle, et exploitée dans les algorithmes de compression fractale, devrait permettre d'améliorer les performances de l'algorithme N-L means. Pourtant, nous montrons que cette propriété est difficilement exploitable dans cet algorithme, et donnons à cela des éléments d'explication. Nous examinons en quel sens est utilisée, dans l'algorithme N-L means, la propriété de similarité. Pour cela, nous définissons des propriétés de régularité, dont nous testons la validité. Nous en déduisons les raisons pour lesquelles l'algorithme N-L means s'avère être une méthode essentiellement locale. Une manière de redonner de la non-localité à cet algorithme est de l'appliquer dans le domaine de Fourier, et nous proposons une approche mixte espace-fréquence. Par rapport à une simple application dans le domaine spatial, nous obtenons une meilleure restauration des textures fines ainsi que des détails peu contrastés. En termes de PSNR, le gain est non négligeable. Enfin, nous présentons quelques résultats d'expériences sur l'algorithme BM3D (Dabov, Foi, Katkovnik et Egiazarian, 2006) qui fait aujourd'hui partie de l'état de l'art. Nos conclusions nuancent l'a priori de parcimonie formulé dans les articles originaux, et ce d'autant plus que l'image à débruiter est texturée et que l'écart-type du bruit est élevé.