Influence du Mouvement Elémentaire sur la perception des émotions
Auteur / Autrice : | Alhadi Chafi |
Direction : | Stéphane Rusinek, Loris Schiaratura |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 10/12/2012 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Psychologie : Interactions- Temps- Emotions- Cognition / PSITEC |
Jury : | Président / Présidente : Denis Brouillet |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Rusinek, Loris Schiaratura, Emmanuelle Zech |
Mots clés
Résumé
L’objectif de notre thèse a été d’étudier de manière précise les interactions entre les émotions et trois mouvements élémentaires (i.e., de vagues, parabolique et translationnel). Une première étude a permis de vérifier que le mouvement de vagues améliore la perception d’expressions faciales émotionnelles positives alors que le mouvement parabolique améliore la perception d’expressions faciales émotionnelles négatives (Chafi, Schiaratura, & Rusinek, 2012), phénomène de « congruence Emotion-Mouvement ». De plus amples recherches constituant notre seconde étude ont mis en évidence qu’augmenter l’intensité émotionnelle et la validité écologique des stimuli (i.e., des extraits de films) a mené à des effets d’inconsistance, qui se caractérisent par le fait que le mouvement parabolique augmente l’intensité émotionnelle du film très positif alors que le mouvement de vagues augmente l’intensité émotionnelle du film très négatif. Nous postulons que ces effets sont dus au mécanisme de contre-Régulation décrit par Rothermund (2003). Une réflexion conséquente sur la cognition incarnée nous a menés à une troisième étude s’intéressant à la verticalité, montrant que le mouvement parabolique améliore les compétences mnésiques et psychomotrices seulement lorsqu’il effectue une trajectoire descendante. L’exposition au mouvement élémentaire semble donc avoir un impact sur les sphères émotionnelle (auto-Évaluations), cognitive (tâche de mémoire) et comportementale (tâche de décomptage). Les données susmentionnées peuvent être représentées dans un modèle en réseaux associatifs du type Power et Dalgleish (2008), reprenant fortement celui de Bower (1981).