L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’association (1888-1968)
Auteur / Autrice : | Jessica Dos Santos |
Direction : | Jean-François Eck |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 12/10/2012 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches historiques du Septentrion (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Aprile |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Aprile, Olivier Dard, Michel Dreyfus, Hervé Joly, Jean-Pierre Le Crom |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Lorsqu'il meurt en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue à ses ouvriers un héritage multiforme : une entreprise florissante, dont le capital et les bénéfices sont partagés entre l'ensemble des salariés, un ensemble architectural original garant d'une vie en collectivité, voire en communauté, un système social et éducatif complet. Pour ses successeurs, il s'agit dès lors de s'approprier l'ensemble de cet héritage et de le conserver intact, en dépit des bouleversements économiques et de l'évolution de la société française. Entre l'attachement à la tradition, les contraintes de la concurrence et le progrès des droits sociaux, la Société du familistère de Guise peine cependant à trouver son équilibre. Si la mémoire de Godin, le ''Fondateur'', reste l'élément central d'une identité commune, elle ne suffit pas à maintenir indéfiniment la cohésion d'une association ouvrière qui choisit de se dissoudre, poussée par les difficultés économiques, en plein coeur du mouvement social de mai 1968