Interaction entre Fusarium langsethiae et Geotrichum candidum pour la réduction de la concentration de la toxine T-2 dans le procédé de brasserie
Auteur / Autrice : | Elida Gastelum-Martinez |
Direction : | Florence Mathieu, Patricia Taillandier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés et de l'environnement |
Date : | Soutenance le 09/03/2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de génie chimique (Toulouse ; 1992-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En France, la récente apparition et implantation de l’espèce Fusarium langsethiae sur les orges de brasserie est devenue une source d’inquiétude. Ce champignon étant connu comme producteur de toxines T-2 et HT-2 cela pose le problème de la présence éventuelle de ces mycotoxines dans la bière. Des études ont proposé la levure Geotrichum candidum comme possible outil de contrôle du niveau de contamination par ces molécules. Par contre, le mécanisme d’action est encore inconnu. L’objectif de ce travail était de comprendre l’interaction entre F. langsethiae et G. candidum pour évaluer l’effet sur le développement de F. langsethiae et sur sa production de la toxine T-2. Nous avons évalué l’interaction entre ces micro-organismes en utilisant des cultures séquentielles et des co-cultures. Dans ce dernier cas la différentiation des deux micro-organismes a été faite par DOPE-FISH et par quantification de l’ADN. Les résultats ont montré que la croissance de F. langsethiae n’est pas inhibée dans un milieu pré-fermenté par G. candidum. Par contre, la présence d’un agent actif thermorésistant produit lors du développement de G. candidum affecte la concentration de la toxine T-2. Uneréduction supérieure à 90% est observée en comparaison au témoin. Dans les co-cultures on obtient le même pourcentage de réduction de la concentration de la toxine par rapport au témoin. Dans ce cas les deux micro-organismes se développent mais en moindre quantité que dans leur culture pure, F. langsethiae semblant plus inhibé que G. candidum.