Développement et application préclinique du robot de curiethérapie PROSPER
Auteur / Autrice : | Jean-Alexandre Long |
Direction : | Jocelyne Troccaz, Jean-Luc Descotes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie de la cognition, de l'interaction, de l'apprentissage et de la création |
Date : | Soutenance le 22/10/2012 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Techniques de l'Ingénieurie Médicale et de la Compléxité |
Laboratoire : Techniques de l'Ingénierie Médicale et de la Complexité | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Bolla |
Examinateurs / Examinatrices : Jocelyne Troccaz, Jean-Luc Descotes, Nacim Betrouni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Morel, Didier Peiffert |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Introduction : Rapporter le développement et les expérimentations d'un nouveau système robotisé destiné à la curiethérapie prostatique possédant un système de suivi de la prostate et une possibilité de fusion écho-IRM. Matériel et méthodes : Un robot d'implantation d'aiguilles transpérinéales guidé par échographie transrectale avec suivi peropératoire des mouvements et de la déformation de la prostate a été crée. Les expériences ont été conduites sur 90 cibles réalisées dans 9 fantômes conçus pour être mobiles et déformables. Les expériences ont été ensuite conduites chez 2 cadavres. Le robot a cherché à déposer des billes de verre simulant des grains de curiethérapie aussi près que possible des cibles dans des fantômes évaluables par différentes modalités d'imagerie dont le scanner et dans des prostates de cadavre. Les résultats étaient mesurés en segmentant les cibles et les billes de verre sur des volumes tomodensitométriques des fantômes et des cadavres. Résultats : Le robot était capable d'atteindre les cibles choisies dans les fantômes avec une précision médiane de 2.73 mm, avec un déplacement médian de la prostate de 5.46 mm. La précision était meilleure à la base qu'à l'apex (2.28 mm vs 3.83 mm, p<0.01) et n'était pas significativement différente pour les implantations horizontales et obliques (2.7 vs 2.82 mm, p=0.18). Les tests sur cadavre ont montré la faisabilité et l'ergonomie du robot en salle d'opération mais des expérimentations plus poussées sont nécessaires. Conclusion : Ce robot destiné à la curiethérapie prostatique est le premier système utilisant le suivi de la prostate intra-opératoire pour guider des aiguilles dans la prostate. Les expériences préliminaires montrent sa capacité à atteindre des cibles malgré les mouvements de la prostate. Les applications pourraient être élargies à la thérapie focale et aux biopsies guidées compte-tenu de sa possibilité à fusionner l'imagerie IRM et l'échographie.